Notre entrevue avec Goo Goo Dolls

InterviewFebruary 7, 2014MSN Canada

«D’une certaine façon, c’est une période excitante pour le groupe», affirme Robby Takac, au sujet du congédiement du batteur des Goo Goo Dolls. Le bassiste pensait qu’il serait difficile de jouer sans Mike Malinin, mais ça n’a pas été le cas.

À l’exception d’un communiqué laconique publié sur GooGooDolls.com, Facebook et Twitter, les Goo Goo Dolls se sont montrés avares de commentaires au sujet du départ inattendu de Mike Malinin, annoncé en décembre 2013. Lors de notre conversation téléphonique, Robby Takac n’élabore pas davantage, hormis pour dire que les batteurs Rick Woolstenhulme Jr (Lifehouse) et Craig MacIntyre se succèdent pour le remplacer en concert: «Pour le moment, on se contente de jouer avec Rick et Craig. On n’a pas commencé à chercher un nouveau batteur. C’est n’est pas un processus qu’on prend à la légère. Tu sais, ça faisait longtemps qu’on jouait avec Mike (depuis 1994). Puis on a du plaisir sur scène en ce moment, le groupe sonne super bien. Je pensais que ça serait difficile de jouer avec Rick et Craig, mais finalement je trouve ça très rafraîchissant.»  

Il faut dire que le groupe fondé à Buffalo en 1986 traverse une belle période. À son lancement en juin 2013, Magnetic s’est hissé en 8e position sur le palmarès Top 200 de Billboard, tandis que le chanteur John Rzeznik et Robby ont répété dans diverses entrevues qu’ils avaient eu beaucoup de plaisir à écrire et enregistrer leur 10e album, qu’ils voulaient plus positif que son prédécesseur Something For The Rest Of Us (2010): «On avait toujours laissé les albums être ce qu’ils voulaient être, précise Robby. C’est la première fois qu’on se dit qu’on veut essayer d’écrire un album un peu plus réjouissant et je pense qu’on y est parvenu parce qu’on a travaillé différemment. On a composé la majorité des chansons avec les réalisateurs Gregg Wattenberg (Train), Rob Cavallo (Green Day), John Shanks (Bon Jovi) et Greg Wells (Katy Perry), et ça a donné un album différent», dit le bassiste, qui estime que malgré ses 28 ans d’existence, Goo Goo Dolls a toujours besoin du regard extérieur du réalisateur: « Un vrai réalisateur sait comment guider un groupe dans la construction d’une chanson. En plus, c’est bien d’avoir accès à une oreille extérieure et de pouvoir discuter de ses idées avec quelqu’un qui peut aussi servir de médiateur à l’occasion».

Deux tournées sont à l’horaire des Goo Goo Dolls cet hiver. La première est une tournée canadienne qui va se terminer en Colombie-Britannique début mars et sera suivie, en avril d’une série de concerts acoustiques appelés The Otis Midnight Sessions: «On a souvent donné des concerts acoustiques, mais c’est la première fois qu’on fait une tournée. Deux violonistes et des choristes vont nous accompagner», mentionne Robby.

Durant la tournée canadienne, le groupe va interpréter cinq chansons tirées de Magnetic ainsi que leurs grands succès, des chansons comme Iris, Slide, Name, A Boy Named Goo et Black Balloon. Robby jure que ça ne l’ennuie pas de jouer les succès du groupe soir après soir: «Chaque fois que je vois la joie se peindre sur le visage d’une personne contente d’entendre SA chanson, je me sens bien. C’est génial.» 

Le 17 février à L’Olympia avec Tim Chaisson

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