Retrouver la flamme

InterviewFebruary 14, 201424h Montréal

C'est avec un dixième album en poche, Magnetic, que la formation rock Goo Goo Dolls entame sa tournée canadienne, dont la première destination est Montréal.

Au cours de ses 27 années d'existence, le groupe originaire de Buffalo a offert de nombreux succès, dont Iris, Slide et plus récemment Come to me.

Alors que les neuf premiers encodés de Goo Goo Dolls avaient été composés à huis clos par le chanteur et guitariste de la formation, John Rzeznik, ce dernier a tenté une nouvelle approche des plus concluantes pour ce nouveau projet.

«C'est un album très positif et très up-beat, explique-t-il. J'ai eu un malin plaisir à le faire, principalement grâce aux nombreuses collaborations, qui rendent le travail tellement plus agréable. Auparavant, je m'assoyais dans une pièce et écrivais tout par moi-même. Mais j'ai décidé que je ne voulais plus procéder ainsi dorénavant. Je voulais voir ce que c'était de m'asseoir avec quelqu'un, de jouer de la guitare et de partager des idées. Bref, d'apprendre des autres. Et j'ai beaucoup appris durant ce processus.»

Le plus humblement du monde, Rzeznik avoue d'ailleurs en apprendre encore chaque jour sur le métier, et ce, malgré le fait qu'il cumule bientôt 30 ans de carrière.

Révélation

Après avoir vendu des millions d'albums à travers le monde et chanté aux côtés des plus grands artistes – des Rolling Stones à Taylor Swift –, John Rzeznik aurait très bien pu s'enfler la tête. Mais le chanteur est conscient du marché qui se fragmente avec les années et des fans qui sont de plus en plus difficiles à rejoindre.

«J'aime toujours mon groupe, j'aime toujours jouer et un proche m'a fait réaliser récemment qu'il y a toujours quelqu'un, quelque part, qui rêve de faire ce que, moi, je tiens pour acquis. Wow, quelle révélation! Ça m'a ouvert les yeux et, depuis ce jour, je suis beaucoup plus reconnaissant.»

En spectacle le 17 février, à l'Olympia de Montréal

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